Même si elle est beaucoup comparé à Free, SigFox n’est pas un opérateur mobile. En revanche, elle annonce casser les prix par 10. C’est ça, le dénominateur commun.

Le M2M a besoin de réseau

Le Machine to Machine, ou M to M ou M2M, c’est la communication entre objets intelligents. C’est surtout un véritable relais de croissance qui devrait représenter quelques 35 millions de dollards de CA dans le monde en 2016. Et tout ceci, ça fonctionne comment ? Ben avec du réseau pardi !

SigFox, qui a été mis à l’honneur pendant la dernière édition de Le Web, est la petite étoile montante de l’internet des objets. Pourquoi ? Parce qu’elle est en train de déployer un réseau bas débit, sans fil, dans une bande étroite de fréquence (868 Mhz). Fréquence similaire à une télécommande de portail. Et c’est dans cette  brèche que s’est engouffré SigBox, celle des « white spaces », des bandes de fréquences utilisées par la télévision analogique et maintenant abandonnées et libres de droits. Pas de licence. Pas d’autorisation d’implantation des antennes. Le bon plan.

Car oui, la 4G c’est bien, mais ça ne répond pas à tous les besoins. Et ça a surtout un coût, coût qui n’est pas nécessaire pour tout. Les objets connectés n’ont pas de gros besoin en énergie ni en puissance, pour la plupart. Donc pas besoin de sortir l’artillerie lourde quand on veut juste se peser une fois par jour sur sa balance intelligente ou contrôler la luminosité de ses ampoules via son iPhone.

La start up

SigFox, c’est une entreprise fondée en 2009 à Labège, près de Toulouse.

C’est le bébé de Ludovic Le Moan, un serial entrepreneur qui avait déjà donné dans l’Internet des Objets avant SigFox.

C’est aussi 25 personnes et un brevet : une techno de radio-transmission à bas débit (10 b/s à 1kb/s), à faible puissance d’émission (10 milliwatts, comme une télécommande) mais à grande portée (jusqu’à 40 km). Et c’est la seule entreprise dans le monde a proposé ce service (pour…le….moment). Cocorico !

Bref. Une start up à suivre.

Pour aller plus loin